En mai dernier, j’ai eu l’opportunité de découvrir les coulisses de la marque BIODERMA à Aix en Provence. Au programme : une rencontre avec les équipes en charge du développement, une visite des Laboratoires et de l’usine de production et petite escapade ensoleillée dans les alentours de Aix (je vais en profiter pour vous donner quelques adresses que j’apprécie particulièrement dans cette ville en fin d’article). C’était très chouette et je prends enfin le temps de vous faire un petit compte-rendu car j’ai appris plein de choses très intéressants.
Je suis une fidèle de BIODERMA depuis tellement d’années, avant même les débuts de mon blog ! Je vous parlais notamment de la gamme solaire l’été dernier ici et de la gamme Atoderm cet hiver ici.
Le produit que j’ai le plus utilisé ces 15 dernières années est sans conteste l’iconique eau micellaire Créaline. Ce produit culte sorti en 1995 a été développé par des dermatologues pour répondre à une problématique de sensibilité exacerbée des peaux lors du nettoyage. Cette innovation a été une véritable révolution dans le milieu de la cosmétique. Plus de 20 ans après sa sortie, cette eau micellaire est leader sur le marché. Une bouteille se vend toutes les 2 secondes dans le monde ! On la retrouve également dans les backstages des défilés. Rapidité, efficacité et tolérance, c’est un incontournable pour la plupart des make-up artists.
La formule composée de 9 ingrédients reste inchangée, seule la qualité des ingrédients évolue régulièrement. Plusieurs versions sont disponibles pour s’adapter à chaque type de peau : bouchons roses pour les peaux sensibles, bleus pour les peaux déshydratées et verts pour les peaux mixtes à grasses. J’ai utilisé la Créaline en nettoyant unique pendant de nombreuses années et je l’utilise désormais de façon plus ponctuelle quand j’ai besoin de démaquiller/remaquiller rapidement pour une occasion particulière ou lors de certains voyages (les petits formats sont tellement pratiques).
La philosophie et les convictions de BIODERMA, portées par Jean-Noel Thorel son fondateur, restent inchangées depuis le départ : mettre la biologie au service de la dermatologie. L’approche scientifique repose sur la connaissance de la peau et de ses mécanismes biologiques pour formuler des produits qui en sont directement inspirés. La démarche de BIODERMA consiste à réactiver les ressources naturelles de la peau pour l’aider à résister et à rétablir son fonctionnement normal, celui d’une peau saine en imitant ses mécanismes biologiques naturels.
Nous avons profité de la rencontre avec les équipes pour aborder le sujet sensible de la mauvaise notation de certains produits sur les applis beauté. Je suis la première à me questionner sur ces sujets et à souhaiter plus de transparence afin de mieux comprendre. C’est agréable de pouvoir en discuter avec les marques sans langue de bois. Il faut savoir que certaines applications ne tiennent pas compte de la concentration des ingrédients ni le mode d’administration (oral ou topique) ce qui vient fausser le résultat. Un exemple avec l’huile de paraffine : seules des huiles de paraffine à haute viscosité sont utilisées chez BIODERMA, celles-ci ne sont pas nocives pour la santé à la différence de celles à basse viscosité.
Concernant les packagings, on sent que le changement est en marche mais cela demande beaucoup de temps pour arriver à les réduire de manière significative. J’ai hâte de voir quels seront les prochaines évolutions dans le domaine dans les années qui viennent. C’est un sujet que l’on ne peut plus ignorer que ce soit pour les marques et les consommateurs.
Après cette approche plutôt théorique avec les équipes nous avons pu découvrir les coulisses au sein des laboratoires. Il faut en moyenne deux ans pour élaborer un nouveau produit. Ceux déjà existants sont également présent et nécessitent autant de tests en vue de les faire évoluer. Nous avons enfilé de jolies blouses blanches et avons pu jouer aux petits chimistes en élaborant une émulsion en suivant une formule. Une chouette expérience nécessitant beaucoup de précision, au gramme près haha.
J’ai particulièrement apprécié ces échanges et la transparence de BIODERMA à notre égard.
Après cette matinée bien chargée, nous nous sommes échappés au Château La Coste pour un déjeuner délicieux suivi d’une petite visite du domaine et d’une dégustation. De nombreuses personnes m’avait recommandé cet endroit et je suis contente de l’avoir enfin découvert. L’architecture du lieu et les oeuvres d’art au milieu des vignes en font un lieu à part.
J’en profite pour vous donner quelques petites recommandations suite à mon séjour à Aix l’été dernier :
L’Atelier Cézanne pour découvrir l’atelier du peintre dans les hauteurs de Aix où le temps semble s’être arrêté.
La Fondation Vasarely : l’architecture du lieu est dingue et les oeuvres sont tellement impressionnantes !
Le Centre d’Art Caumont : ce magnifique hôtel particulier du XVIIIème accueille de superbes expositions. Je garde un très bon souvenir de l’exposition Nicolas De Stael l’année dernière. Je n’ai pas testé le Café mais le cadre est magnifique ! L’occasion parfaite pour faire une pause.
Hôtel Le Pigonnet : une jolie bastide provençale entourée de marronniers centenaires et de pins ou Paul Cézanne aimait apparemment flâner avec son chevalet pour profiter de la vue au loin sur la montagne Sainte-Victoire. Cet endroit est reposant à souhait. L’accueil et le service sont parfaits.
Les Lodges Sainte Victoire : un très bel établissement en recul du centre où j’ai séjourné il y a deux ans. Le cadre est idyllique !
Restaurant Côté Cour : testé et approuvé lors d’un délicieux diner.
Maison Weibel : pour un petit-dejeuner en terrasse avant de faire le marché ou le gouter. Toutes les occasions sont bonnes pour déguster une de leurs pâtisseries.
En collaboration avec BIODERMA